Le prix Nobel
turc de littérature Orhan Pamuk a inauguré vendredi à Istanbul son Musée de l'innocence, un étrange espace en apparence dédié à la mémoire de
personnages fictifs issus de son dernier roman, mais qui parle aussi à mi-voix
d'émotion littéraire et de la vie à Istanbul. 83 vitrines -une par chapitre du
roman Le Musée de l'innocence, publié en 2008- retracent pas à pas l'amour
impossible de Kemal, Stambouliote de bonne famille sur le point de se fiancer
avec une femme de son rang, et de Füsun, une lointaine cousine désargentée,
dans l'Istanbul des années 1970. Amour qui se mue au fil du livre chez Kemal en
adoration fétichiste des objets entourant sa bien-aimée, et qu'on retrouve
exposés, de la boucle d'oreille de Füsun égarée au premier chapitre à la robe
printanière de la belle, pour finir dans la chambre à coucher où le héros
aurait transmis son histoire au romancier. L'EXPRESS
Voir la vidéo de l'AFP:
Orhan Pamuk inaugure son "Musée de l'innocence"
Lire mon billet du 5 avril 2011:
Le musée de l'innocence, Orhan Pamuk
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