Vincent Van Gogh, Le Bon Samaritain (d’après Delacroix)
Début mai 1890,
huile sur toile, 73 x 59,5 cm. © Collection Kröller-Mu!ller Museum, Otterlo
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Van Gogh, rêves de Japon et Hiroshige, l’art du voyage
Du 3 octobre 2012
au 17 mars 2013
Les deux expositions présentées simultanément sur les
deux sites de la Pinacothèque, permettent aux visiteurs de confronter l'œuvre
de Van Gogh à celle d'Hiroshige.
Tout a été dit sur la fragilité psychologique de Van
Gogh, sur ses troubles bipolaires, sa schizophrénie et sur ses crises de délire
accompagnées d’hallucinations, ainsi que sur leurs conséquences directes sur
son œuvre et sa manière de voir le monde. Mais il est légitime de se demander
si l'analyse de ses troubles graves, mise en relation avec l'analyse de ses
œuvres n’a pas finalement fait oublier l'essentiel.
Une approche plus traditionnelle de son œuvre permet de
constater avant tout que ses références vont se tourner vers un art qui est le
contraire de celui qu'il a produit : celui de Hiroshige. Un art dont toute la
philosophie repose sur la solidité, la composition, la sérénité, le voyage et
la paix intérieure.
Cette rencontre des opposés est étonnante mais rendue
possible aujourd'hui grâce à l’exposition simultanée de l’art de Van Gogh et de
celui de Hiroshige à la Pinacothèque de Paris. Jamais une étude aussi poussée
des références de Van Gogh n’avait été faite et jamais une confrontation aussi
audacieuse n’avait été tentée. Elle permet de se rendre compte que les
références de Van Gogh au japonisme en général et à Hiroshige en particulier ne
sont pas seulement réduites à quelques œuvres phares, copies évidentes du
maître d'Edo (ancien nom de Tokyo jusqu'en 1868), mais que la majorité de ses
paysages à partir de 1887 sont construits autour d’un système référentiel au
centre duquel se retrouve, presque systématiquement, l’œuvre de Hiroshige.
En montrant une quarantaine d'œuvres et principalement
des paysages, l'exposition – qui est aussi la première consacrée uniquement à
l’artiste hollandais depuis des décennies à Paris – est une démonstration
claire de l’importance du japonisme dans l’art impressionniste.
La comparaison avec Hiroshige grâce à ces deux
expositions concomitantes est évidemment une première qui permet une
confrontation d’une précision incomparable.
Vincent Van Gogh, Pont basculant à Nieuw-Amsterdam
Automne 1883,
aquarelle sur papier, 40,3 x 82,2 cm. © Collection Groninger
Museum, Groningen
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Vincent Van Gogh, Le Semeur c. 17-28 juin 1888, huile sur
toile, 64,2 x 80,3 cm.
Signée en bas à gauche : Vincent © Collection
Kröller-Mu!ller Museum, Otterlo
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Vincent
Van Gogh, Oliveraie Juin 1889, huile sur toile, 72,4 x 91,9 cm. Signée en bas à gauche : Vincent © Collection Kröller-Mu!ller Museum, Otterlo |
Vincent
Van Gogh, Route de campagne en Provence, la nuit c. 12-15 mai 1890, huile sur toile, 90,6 x 72 cm. © Collection Kröller-Mu!ller Museum, Otterlo |
Vincent
Van Gogh, Pins au coucher du soleil Décembre 1889, huile sur toile, 91,5 x 72
cm. Signée en bas à gauche : Vincent © Collection Kröller-Mu!ller Museum, Otterlo |
Je découvre certains tableaux de Van Gogh grâce à ton billet et pourtant je pensais bien connaitre ce peintre .. Je ne manquerais pas d'aller visiter cette expo lors de mon prochain séjour sur Paris ...
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas la première épreuve, merci pour cette découverte!
RépondreSupprimerlMerci pour ce rendez-vous à ne pas manquer, j'irai
RépondreSupprimerJ'ai découvert récemment que Van Gogh s'était inspiré d'Hiroshige. Lorsque je cherchais des oeuvres autour du thème de la PLUIE.
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