Paul Désiré Trouillebert (1869–1900), Servante du harem
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Selam
Ma toute bellemon amour aux seins de miel
à la croupe moissonnière
ô reine de saba
parfumée d’anis et de safran
c’est avec toi que je veux vieillir
toi qui as su dénombrer les étoiles
déroutant mon dessein
en sa galaxie entravé.
*
Je t’aime autant que le fou
craint son ombre c’est pourquoi
je t’appréhenderai pour rire
cachée derrière les arbres
et tu feras reluire mes paroles
que l’écho déjà malmène
au large de tes collines.
*
J’aime t’aimer
dans la pensée sauvage
de tes seins reposant
sur la fébrile nappe
de mes mains.
*
Sois heureuse
de ce peu de mots en ta bouche
femme de toute peine
le feu entre tes bras couve
les certitudes qui font gagner le large
au moindre mouvement du verbe
battant mesure en nos sangs réunis.
Alexandre Voisard, De cime et d’abîme
J'aime t'aimer dans la pensée sauvage... C'est tellement beau ! Être source d'inspiration et de désirs et renaître d'un seul sourire ! Bises, Kenza.
RépondreSupprimerUne belle sensualité en image et en mots !
RépondreSupprimerBonne et belle journée, Kenza !
l'harmonie et la ciselure du tableau et du poême en font un univers magique
RépondreSupprimerOh que c'est beau!
RépondreSupprimerEt le bouquet dans le billet precedent est magnifique!
Bisous bisous
Magnifique poème, si plein de sensualité et d'amour.
RépondreSupprimerLe tableau me plaît énormément. Il m'évoque un univers qui me fascine depuis longtemps.
Belle journée, Kenza !
Le poême est sublime mais la jolie dame ne sourit pas, pourquoi?
RépondreSupprimerBonne journée Kenza!
Encore une beauté orientaliste, toute en sensualité et en harmonie !
RépondreSupprimerTrès beau bouquet en dessous
bisous
Danielle
Aimer autant qu'un fou...
RépondreSupprimerBon soir, chère amie.
Ce texte est absolument magnifique et j'apprécie particulièrement le dernier paragraphe.
RépondreSupprimerMerci Kenza pour ce beau cadeau.
Il me semble que ce tableau est au musée Chéret à Nice...il faudra que j'aille y jeter un oeil.
RépondreSupprimerJ’aime t’aimer
RépondreSupprimerdans la pensée sauvage
de tes seins reposant
sur la fébrile nappe
de mes mains.
j'adore ce vers !
Et j'adore votre blog qu'il est beau !