Gustave Courbet (1819-1877) et Jean-Baptiste Auguste Clésinger (1814-1883) : deux artistes francs-comtois qui ont marqué le milieu du XIXe siècle.
L’un peintre, l’autre sculpteur, ils sont tous les deux animés de la même vitalité créatrice, de la même indépendance d’esprit, du même goût pour la liberté. Leurs créations respectives, largement fondées sur une fascination identique pour la femme et la nature, présentent de nombreuses similitudes.
Grâce aux prêts de musées prestigieux, comme le musée d’Orsay à Paris, le musée national d’art occidental de Tokyo ou encore le musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, l’exposition d’inauguration du musée Courbet met en regard et en évidence, les ressemblances artistiques de ces deux figures d’origine franc-comtoise.
Les portraits de femmes de Courbet côtoient les bustes féminins de Clésinger.
La femme piquée par un serpent de Clésinger (Musée d’Orsay) évoquera sans conteste la « Bacchante » de Courbet (Fondation Rau pour UNICEF, Allemagne). Une cinquantaine d’oeuvres de Courbet et Clésinger sont ainsi mises en regard pour la première fois.
Au-delà de cette exposition temporaire, le Conseil général du Doubs vous invite à découvrir la collection permanente du musée Courbet et les 75 oeuvres qui la composent, dont ; 41 peintures et 4 sculptures de Courbet.
Gustave Courbet (1819-1877), La Bacchante, vers 1844-1849 Huile sur toile - 65 x 81 cm Remagen, Musée Arp Photo : Collection Rau pour l’Unicef/Horst Bernhard |
Jean-Baptiste Clésinger (1814-1883), Femme piquée par un serpent, 1847 Marbre, 56,5 x 180 x 70 cm Paris, Musée d’Orsay Photo : RMN/Musée d’Orsay/Jean Schormans |
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Gustave Courbet (1819-1877), Portrait de jeune femme, 1867 Huile sur toile - 810 x 65 cm Tokyo, Musée national d’Art occidental Photo : Musée national d’Art occidental de Tokyo |
Jean-Baptiste Clésinger (1814-1883), La Dame aux roses, vers 1867 Bronze - 68 x 36 x 30 cm Paris, Musée d’Orsay Photo RMN/Musée d’Orsay/Hervé Lewandowski |
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