Antonio Torres Fuster (1874-1945), An Oriental beauty
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Je sacrifie mon âme aux belles arabes distantes!
Comme elles se jouent de moi qui embrasse leurs demeures!
Si tu t'égares derrière elles,
L'effluve qu'elles exhalent t'indique le chemin.
Et si la nuit sans lune descend sur moi,
En évoquant leur souvenir, je chemine dans l'éclat de la lune.
Et si nuitamment je poursuis leurs montures,
La nuit devient pareille au soleil du matin.
J'en courtisai une
A la beauté suprême.
Se dévoile-t-elle, ce qu'elle montre est lumière
Comme un soleil sans mélange.
Soleil son visage, nuit sa chevelure,
Merveille d'image du soleil et de la nuit réunis!
Nous sommes dans la nuit en pleine lumière du jour,
Et nous sommes à midi dans une nuit de cheveux!
Ibn Arabî, Le Chant de l'ardent désir. Editions Actes Sud
Né en 560/1165 à Murcie en Andalousie, et mort en 638/1240 à Damas, Ibn 'Arabî est considéré comme le plus grand maître soufi.
Né en 560/1165 à Murcie en Andalousie, et mort en 638/1240 à Damas, Ibn 'Arabî est considéré comme le plus grand maître soufi.
Longtemps, longtemps, longtemps Après que les poètes ont disparu Leurs chansons courent encore dans les rues. (Charles Trenet dixit)
RépondreSupprimerBonjour ma belle! Les poèmes que tu choisis font souvent allusion aux cheveux, à la chevelure des femmes... trés beau symbole de liberté ne trouves-tu pas?
RépondreSupprimerMille bises ma douce.
Ah, les belles orientales !... Bises. brigitte
RépondreSupprimerDes mots si sensuels, on a parfois peine croire combien ces poèmes sont si évocateurs - Age d'or perdu, la civilisation arabe fût si brillante et si riche !
RépondreSupprimerfusion de l'amour et de la beauté !
RépondreSupprimerWow, this is gorgeous!
RépondreSupprimerQuel beau poème et quel beau portrait il n'aurait pas dépareillé l'exposition "LES ORIENTALISTES" à Marseille. Tu m'as fait découvrir un poète que je ne connaissais pas.
RépondreSupprimerBelle journée.
un portrait bien choisi pour souligner la beauté des femmes...
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