Maurice Denis et la Bretagne
du 18 octobre 2011 au 22 janvier 2012
Port d’attache et région de prédilection de Maurice Denis, la Bretagne, qu’il fréquente presque chaque été dès sa jeunesse, est pour lui un lieu tout à la fois d’inspiration artistique, d’épanouissement familial et de recueillement spirituel.
Autour du thème des éléments naturels, l’exposition réunit plus d’une centaine d’oeuvres empreintes de l’harmonieuse correspondance entre l’homme, la terre, la mer et le ciel qu’exprime la vision singulière de Maurice Denis. L’interprétation par le peintre des paysages ou des scènes de la vie d’un pays breton en même temps familier et idéalisé magnifie tous les aspects de la nature et des activités humaines. Les portraits, les paysages et plages, parfois revisités par les mythes et légendes, les humbles travaux quotidiens, les fêtes religieuses traditionnelles, les populaires régates…, se trouvent ainsi investis de spiritualité et de significations symboliques.
Au-delà du choix des sujets, les relations de Maurice Denis avec la Bretagne témoignent de l’influence de Gauguin et de sa fidélité à la leçon picturale de Pont-Aven, bien après l’époque du groupe des nabis. Alors même qu’il s’oriente vers un nouveau classicisme, le courant synthétiste et le désir de simplifier les formes pour tendre à l’essentiel continuent de marquer la créativité de Maurice Denis.
Cette exposition prolonge une manifestation d’intérêt national qui s’est déroulée durant l’été 2009 en Bretagne, au musée des Beaux-Arts de Pont-Aven et au domaine départemental de La Roche-Jagu. Grâce à de nombreux prêts de musées français et étrangers et de collectionneurs, elle donne à voir une grande partie des œuvres qui y étaient exposées et les complète par une quarantaine d’autres oeuvres. Elle présente en parallèle des photographies et cartes postales anciennes provenant du fonds Maurice Denis conservé au musée qui porte son nom, ainsi que des photographies et quelques films réalisés au début du XXe siècle en Bretagne pour les Archives de la planète et prêtés par le musée Albert Kahn.
Maurice Denis, Régates à Perros-Guirec, vues de la jetée ouest, 1897 © ADAGP, Paris 2011
Si Maurice Denis avait été un contemporain, sa palette aurait dégouliné de verts obligatoires pour rendre les algues polluées, celles qui prolifèrent jusqu'à en asphyxier des familles de sangliers...
RépondreSupprimerJe connais bien Maurice Denis, ayant vécu fort longtemps à Saint Germain en Laye. C'est agréable de revoir ces œuvres et de laisser aussi resurgir des souvenirs lointains grâce à toi.
RépondreSupprimerJe t'envoie mille bisous légers et te souhaite une belle semaine !
Oh j'aime bcp. Et pour complementer je t'invite à manger des crêpes!
RépondreSupprimer(désolée je ne viens pas si souvent mais souvent j'ai du mal à ouvrir ta page car elle est chargée et ici l'internet et du siècle dernier!)
elf boussa oua boussa.
Maurice Denis..."Le Nabis aux belles icones" c'est ainsi qu'il était surnommé je crois, si ce n'est "aux mille icônes", pardon si je me trompe, j'aime son Art, l'influence de Pont-Aven l'a beaucoup imprégné mais il a ce petit quelque chose de particulier, à la fois d'original et d'extraodinairement beau, ces bretonnes ont un charme incroyable, il y a du symbolisme dans ses oeuvres, c'est magnifique !
RépondreSupprimerBelle journée Kenza ! Et merci d'avoir illuminé la mienne par ce rappel à ma mémoire des merveilleux tableaux de Denis.
Bises
Nath.