Hermen Anglada Camarasa, Granadina © MNAC – Museu Nacional
d'Art de Catalunya, Barcelona. Photo : Calveras/Mérida/Sagristà © ADAGP, Paris 2011
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L'Espagne entre deux siècles, de Zuloaga à Picasso - 1890-1920
7 octobre 2011 au 9 janvier 2012
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Si les peintres du Siècle d'or espagnol sont bien connus du public français, c'est sans doute moins le cas des artistes de la période charnière entre les XIXe et XXe siècles, à l'exception, peut-être, de Sorolla. Ils furent nombreux pourtant, comme Zuloaga, Casas, Camarassa ou Rusiñol, à séjourner longuement à Paris et à exposer régulièrement aux Salons. Cette génération a ouvert la voie à ceux qui allaient devenir des géants de l'Histoire de l'art : Dalí, Miró et Picasso.
Le parcours exalte deux visions de l'Espagne. Une Espagne noire, dont Zuloaga et Solana sont les meilleurs représentants, et une Espagne blanche magnifiée par la palette lumineuse et chatoyante de Sorolla. Entre ces deux sensibilités et dans le foisonnement des mouvements artistiques qui se superposent à l'orée du XXe siècle, l'exposition montre qu'en constante relation avec Paris, capitale de la peinture nouvelle, la plupart de ces artistes adoptent de nouveaux langages, mais restent aussi les héritiers de Greco, Ribera, Goya en préservant leur part d'hispanité.
Pablo Picasso, Au Moulin rouge Huile sur toile
Collection particulière © Succession Picasso 2011
Collection particulière © Succession Picasso 2011
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Ignacio Zuloaga y Zabaleta, Barrès devant Tolède 1913. Huile sur toile, 203 x 240 cm
Nancy, Musée lorrain (dépôt de musée d’Orsay)© Collection Centre Pompidou,
dist. RMN / Philippe Migeat, ADAGP, Paris 2011
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Santiago Rusiñol, La Cour des orangers 1904. Huile sur toile, 86,5 x 107 cm
cliché P. Bru, ADAGP, Paris 2011Castres, musée Goya
(dépôt du musée d’Orsay) © Castres – musée Goya,
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Pour toutes celles et tous ceux empêchés de prendre le train pour Orsay (qui n'est même plus une gare) et qui se demanderaient comment rêver aux châteaux en Espagne entre 1890 et 1920 : merci pour cette page partagée entre deux gorgées de thé au jasmin...
RépondreSupprimerMerci ma chère Kenza pour ce billet fort intéressant. Je découvre des peintres et m'émerveille de la force de leur talent. Voilà mon bonheur du jour.
RépondreSupprimerBisous bisous et très belle fin de semaine à toi !
On ne parle pas assez de la peinture espagnole - beaucoup de recueillement dans cette peinture, ostentatoire dans la simplicité ... une petit pensée triste pour ton fidèle assistant ...
RépondreSupprimerMerci y gracias pour ce beau billet. Anglada Camarasa est fort connu ici à Mallorca où il résida aussi une (bonne) partie de sa vie.
RépondreSupprimerPersonnellement j'aime beaucoup Zuloaga, une vision souvent très sombre mais une peinture magnifique.
Zuloaga, propriétaire du château de Pedraza, Castilla, dont je vous ai parlé une fois sur mon blog, là où furent prisonniers les deux fils de François 1er,il s´est donc inspiré del Greco pour peindre ce tableau de Tolède.
RépondreSupprimerBonne soirée
Super, Kenza! Merci pour l'introduction au jardin de Rusinol, forte interessante.
RépondreSupprimermerci de l'info, je note ce prochain voyage dans l'art et l'histoire ! beau week-end à toi !
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