William Clarke Rice (1875-1928), October (cover illustration for Harpers Magazine) 1903
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C’est l’heure exquise et matinaleQue rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
François Coppée
l'érable de mon jardin
RépondreSupprimeret les chênes de la forêt soulignant le proche horizon
confirment...
Quelle belle association! L'ensemble est très agréable!
RépondreSupprimerJe ne connaissais absolument pas. Une poésie d'automne, une poésie que tu nous donnes. Merci Kenza.
RépondreSupprimerBon weekend.
Merci à l'automne de servir de muse aux poètes et aux peintres :-)
RépondreSupprimerBisous et beau WE (ici il va peut être neiger en vrai breee 1°c ce matin ça caille )
C'est l'heure exquise et matinale... Celle que je préfère, pleine de promesses !
RépondreSupprimerBeau week-end !
une belle émotion et un sourire... Merci, Kenza!
RépondreSupprimerBeaucoup d'harmonie et de charme dans ce poème dont on retient surtout le dernier vers : On dirait qu'il neige de l'or !
RépondreSupprimerJ'aime ce tableau. J'aime ce poème et
RépondreSupprimerj'aime le mois d'octobre....
J'attends avec impatience que l'érable en bas de chez moi ( et pourtant j'habite Paris) fasse rougir ses feuilles.
elza jazz
oh, ce poète !
RépondreSupprimerJ'avais appris " Est-ce que oiseaux se cachent pour mourir?" ,
je m'en souviens encore !
beau WE à toi chère Kenza
christyn
belle lumière sur ton soir !
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