Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867), L’Arétin et l’envoyé de Charles Quint
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Jusqu'au 15 décembre 2012
Le musée des Beaux-Arts de Lyon propose à tous les
citoyens et amateurs d'art de devenir l'un des mécènes d'une œuvre
exceptionnelle, "L'Arétin et l’envoyé de Charles Quint", peinte par
Jean Auguste Dominique Ingres en 1848.
Installé à Venise, L'Arétin s’affirme comme un esprit
libre et brillant, n'hésitant pas à critiquer rois et puissants. L’empereur
Charles Quint lui envoie ici l'un de ses messagers pour qu'il lui remette une
chaîne en or afin d'acheter ses faveurs. Avec insolence, le poète la refuse en
répliquant que "c'est là un bien mince cadeau pour une si grande
sottise". Outré par cette injure, l'envoyé impérial porte sa main à la
garde de son épée. La pose familière, jambes repliées, de l'Arétin traduit sa
liberté, celle de l’artiste face aux puissants qu'Ingres exprime ici avec
vigueur.
À l'arrière-plan, deux femmes nues observent la scène en
écartant un pan du rideau du lit. L'écrivain dont la vie licencieuse était
célèbre, semble avoir été surpris dans un moment inopportun, ajoutant un
caractère galant au tableau.
Une bien belle idée, qui je l'espère portera ses fruits, ce tableau est magnifique, la composition déjà est insolite, un des sujets, le plus "rutilant", est de dos, bon, il est vrai qu'Ingres s'est souvent permis bien des libertés, (pas toujours gracieuses lol), là c'est génial ! Quand au traité et au rendu de la matière du tissu du costume de l'envoyé des Habsbourg, il est sublime !
RépondreSupprimerJ'espère que le Musée des B.A. de Lyon pourra bientôt le présenter.
Bisous Kenza et bon week-end
Nath.
Ah le voilà ce fameux tableau dont tout le monde parle !
RépondreSupprimerMerci Kenza, maintenant je vois a quoi il ressemble.