Margaret Tarrant (1888-1959), Autumn Sprite
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Les sanglots longsDes violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine
J'aime beaucoup ce texte.
RépondreSupprimerD'ailleurs, je le donnais souvent à mes élèves lorsque je bossais en SEGPA, en collège.
Merci pour cette lecture!
oui, les sanglots longs... mais en attendant cette jeune fille danse l'abondance de l'automne et sa joie est communicative !
RépondreSupprimerExcellent ! Léo Ferré le chanta et aussi Amancio Prada. Verlaine, simple et sublime. La toile, merveilleuse, aussi, comme les feuilles qui tombent.
RépondreSupprimerLes six premiers vers fûrent la clé transmis par la BBC pour avertir la Résistance que le débarquement des Alliés a Normandie (Juin 1944) était proche.
RépondreSupprimerPas un commentaire très poétique pour M. Verlaine, mais… ça fait déjà partie de l'Histoire…
Un bon goût pas fréquent ce de votre blog.
Salut.
Ce beau poème enfin cité dans sa totalité, résonne en moi chaque fois que l'automne reparait. La toile que tu as choisie pose sa touche légère et joyeuse. Bonne semaine ma très chère Kenza !
RépondreSupprimerJe la connais tellement, je l'ai si souvent dite in petto ...
RépondreSupprimerMerci Kenza, pour ce souffle verlainien, essence-ciel !
Baiser léger !
Une illustration délicieuse pour ce très beau poème!!!!!!!!!!!!
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