Franz von Stuck (1863–1928), Tilla Durieux as Circe |
Tu crois au marc de café,
Aux présages, aux grands jeux :
Moi je ne crois qu'en tes grands yeux.
Tu crois aux contes de fées,
Aux jours néfastes, aux songes.
Moi je ne crois qu'en tes mensonges.
Tu crois en un vague Dieu,
En quelque saint spécial,
En tel Ave contre tel mal.
Je ne crois qu'aux heures bleues
Et roses que tu m'épanches
Dans la volupté des nuits blanches !
Et si profonde est ma foi
Envers tout ce que je crois
Que je ne vis plus que pour toi.
Paul Verlaine
Ce qui compte au fond, c'est croire en quelque chose... nous en avons plus besoin que tout et nous sommes prêts à tout risquer pour cela... pour que le monde ne soit pas un enfer sans espoir.
RépondreSupprimerTrès grand artiste Von Stuck, le plus "classique" de son mouvement...
Bon WE chère amie...
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RépondreSupprimerM A G N I F I Q U E . . .
RépondreSupprimerElisabeth
J'aime beaucoup Verlaine. J'adore ce poème, mais vivre que pour quelqu'un d'autre... est un peu risqué...
RépondreSupprimerJe ne sais pas si je crois au marc de café, car je n'ai jamais eu l'occasion qu'on me lise dans le fond de ma tase, mais ce que je peux dire c'est les vers de Verlaine sont ravissants et la toile très belle, le portrait malicieux !
RépondreSupprimerbises et bon week-end
Danielle
Quel magnifique poème!
RépondreSupprimeroh! Lire les tasses de café... Cela me rappelle l'Iraq! Le bel Iraq avec ses gens si doux, si aimables, si rieurs... mais il revient. Il revient...
Grosses bises ma belle!
Tu crois en la poésie, la beauté, l'échange... Moi, oui ! Surtout lorsque je viens ici...
RépondreSupprimerMagnifique ce poème, il va à merveille avec cette toile.
RépondreSupprimerCroire tout de l'autre, l'accepter tel qu'il est avec "ses mensonges", c'est l'aimer libre.
Verlaine irremplaçable pour transcrire tous les arcanes de l'âme !
RépondreSupprimerBon week end Kenza!
permettez à la fille du sud que je suis de se sentir chez elle chez vous. Bien amicalement.
RépondreSupprimerJe préfère lire au fond de ma tasse de thé... Mais quelle magnifique robe bleue ! Bon dimanche Kenza
RépondreSupprimer"Je ne crois qu'en tes grands yeux".
RépondreSupprimerDélicieux, ma chère amie.
Merci. Bisous.
Verlaine est un de mes préférés. Ce poème là est juste magnifique !
RépondreSupprimerTrès beau poème sur l'envoûtement de l'amour répondant avec élégance à ce portrait d'une femme envoûtante dans des bleus profonds.
RépondreSupprimerJ'y crois aussi à ces évocations si fortes et sensibles que je retrouve ici chez toi alors que je viens de m'installer pour un an dans une maison étrange,perchée sur une butte au cœur du village de Monflanquin ! Ca ne s'invente pas!
RépondreSupprimerJe suis heureuse de venir flâner parmi tes images et tes poèmes!
A bientôt!
Je préfère ce beau poême de Verlaine au portrait de cette femme qui porte une très belle robe...
RépondreSupprimerQuand j'avais 15 ans je préférais Rimbaud, mainteant et depuis longtemps Verlaine est entré dans mon estime...
Très beau poème de Verlaine, en vérité.
RépondreSupprimerSe faire lire l'avenir dans le marc de café est une expérience très troublante à laquelle les évènements m'ont obligée à adhérer...les prédictions étaient vraies !
J'ai un peu de mal avec la toile : la dame a un air un peu, comment dire, maléfique.