John William Godward (1861-1922), Head of a Girl also known as The Priestess
***
Les sanglots longsDes violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine
Ils sont beaux tous ces billets sur l'automne! Gros bisous!
RépondreSupprimerCes vers sont éternellement sublimes, bisous bisous. brigitte
RépondreSupprimerCher Verlaine, comme il a bien dit l'automne ! ... je le vois tout de même plus gai, pour ma part !
RépondreSupprimerEt j'aime aussi la chanson de Gainsbourg sur Prévert et les "Feuilles mortes" ... merci
Bonne journée.
J'aime tellement ce poème !
RépondreSupprimerapprécierais-tu particulièrement les brunes ? Elles sont souvent présentes sur les toiles que tu nous choisis. Tu as raison ! Elles ont des regards de braise et de feu et savent aussi être si douces !
Bonne journée
On connait tous ce poéme apprit en classe (j'espère que c'est encore le cas !)et on est toujours profondément touchés par cet automne de Verlaine !
RépondreSupprimerMerci et bon week end Kenza !
...cae
RépondreSupprimercae cae
cada gota
su dulce
lluvia
de otoño
cae
cae cae
lagrimas
su melancolia...
un fuerte abrazo KENZA
desde HORAS ROTAS ,buen
fin de semana.
j.r.s.
Que de souvenirs autours de ces vers de Verlaine intemporels...
RépondreSupprimerVerlaine, sublime, net.
RépondreSupprimerMerci, comme toujours.
Bisous.
C'est ici que je viens vous dire bonsoir Kenza, quel raffinement toujours entre cette toile et ce poème de Verlaine, qu'il est doux de relire. Merci Kenza.
RépondreSupprimerAh, ce poème ! Magnifique, bien sûr.
RépondreSupprimerMais il me fait immanquablement penser à Radio Londres et ses messages codés.
J'entends la musique et la voix du speaker, annonçant par les premiers vers le Débarquement allié.
A quoi cela tient, n'est-ce pas ?
La toile est juste sublime.