vendredi 8 avril 2011

Adam Styka, Moroccan Idyll

Pareja Arabe Fumando / Paląca Para Arabska Morocco, 1935. Private collection
 *
Desert Seduction / Pustynna Pokusa, Morocco. Private collection
*
Idylle Marocaine / Marokańska Idylla, Morocco Private collection
* 
A Dancer with a Tambourine / Tancerka z tamburynem, Morocco, 1937
American-Polish Cultural Center, Washington, DC
Moroccan Idyll / Marokańska Idylla, Private collection, Casablanca, Morocco
* 
Enamored / Zakochani, Morocco Private collection, Floryda
*
Moroccan Idyll / Marokańska Idylla, Morocco, 1936. Private collection
*
A Dancer / Tancerka, Morocco. Private collection
*
Moroccan Idyll / Marokańska Idylla, Morocco, 1935. Private collection
***
Kielce 1890 – New York 1959
Ecole polonaise

Styka était le fils du peintre Jan Styka et le frère du portraitiste Tadé Styka.

Adam Styka, 1910 - par Jan Styka
 Il quitta sa Pologne natale pour étudier l’art à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris avant de parcourir l’Algérie et la Tunisie en tout sens. Il exposa ses sujets orientaux à la Société des Artistes Français à partir de 1911.

Seize peintures présentées au Salon des Peintres Orientalistes Français en 1914 attirèrent particulièrement l’attention pour leur luminosité. Styka retourna en Algérie avant d’entrer dans la Légion Etrangère lors de la deuxième Guerre mondiale. Dès que les hostilités furent terminées, il séjourné au Maroc surtout à Marrakech. C’est là qu’il peignit une série de tableaux représentant des couples racoleurs. Puis il se rendit en Egypte, peignit des buffles, des ânes et leurs conducteurs, ainsi que des porteurs d’eau plongés jusqu’aux genoux dans les eaux du Nil. Ces peintures, exécutées dans des tons de rouille et de bleu, indiquent des détails précis dans la lumière impitoyable. Des répliques de celles-ci et des scènes d’amours marocaines sont nombreuses. D’autres tableaux de Styka , du Soudan égyptien, sont plus dramatiques et inhabituels , comme la Chamelière nubienne, et des portraits de guerriers Bisharin, sauvages et armés. L’artiste retourna souvent en Afrique du Nord, où il vécu en nomade. Après la Deuxième Guerre mondiale, il émigra aux Etats-Unis où les dresseurs de chevaux sauvages et les cowboys retinrent son attention. Plus tard, il se tourna vers la peinture religieuse et s’installa à New York. Il a exposé dans presque toutes les capitales européennes, et d’importantes expositions eurent lieu à Buenos Aires (Witcomb Gallery) en 1932, et à Bruxelles l’année suivante.
Bibliographie : Pierre Béarn, « Adam Styka » Edouard-Joseph, Dictionnaire Biographique des Artistes Contemporains, vol. 3, Paris, 1934

15 commentaires:

  1. Superbe découverte. Et comme d'habitude un enchantement.
    Bonne journée.

    RépondreSupprimer
  2. Il y a quelque chose de très heurtant quand à la vision du peintre d'un tel Orient , un trait plus caricatural que réaliste dans ce traitement de scènes lestes.Et comme vous le précisez bien justement, la lumière apporte cette cruauté et ce cynisme sur un sujet qui ne pourrait être par ailleurs que belle volupté.

    RépondreSupprimer
  3. M'excusant d'être sans doute grincheux parmi les 7 nains de ce matin, mais ne voilà-t-il pas un orientalisme un tantinet libidineux ?
    Ces regards européens et lourdement insistants sur quelques couples "indigènes" me gênent. Mais il n'y a pas de quoi en faire un maroilles...

    RépondreSupprimer
  4. Quelle joie dans toutes ces peintures ! Tadé... prénom de mon beau-père né en Pologne. Beau week end Kenza, des bisous. brigitte

    RépondreSupprimer
  5. Une peinture très très sensuelle voir plus ...
    Une vision très délurée de la sensualité marocaine !
    Cachez ce sein que je ne saurais voir ...

    Bon WE Kenza !

    RépondreSupprimer
  6. De bien belles Orientales ! Ces tableaux sont magnifiques, et même surprenants par leur érotisme suggéré, vu l'époque pudibonde à laquelle ils ont étés peints, mais c'est un réel bonheur de les contempler.
    Merci Kenza !
    Beau week-end,
    Bisous
    Nath.

    RépondreSupprimer
  7. Merci pour cette découverte Kenza, comme JEA, je trouve dommage que ce soit l'occasion d'ouvrir le corsage des nénettes , je préfère carrément un nu.

    RépondreSupprimer
  8. Je connaissais un peu. Les tableaux que tu as choisis sont incroyables! Bisous tout plein ma belle.

    RépondreSupprimer
  9. Il n'y a rien de choquant ni de cruel ni de cynique dans ces peintures.
    Au diable la pudibonderie hypocrite!
    Au contraire, elles me font sourire par leur style sensuel et voluptueux, raccoleur, un peu "hollywoodien" à la manière de certaines affiches de pin-ups des années 50.
    Je pense que tout cela était voulu par le peintre qui voulait sans doute dépoussièrer un peu l'arrière-garde des bien-pensants.

    RépondreSupprimer
  10. En effet, Helène, tu as raison elles ont même un petit coté Aslan ces pin-up ! lol (je ne les aurais pas comparées à ces illustrations des années 50 mais effectivement, le style et l'esprit sont approchants. Je ne vois pas non plus ce qu'il y a de choquant, un corps bien fait est beau à regarder sans pour antant donner de sensations coupables à celui qui regarde. Je lis sur le commentaire d'Hélène Flont, que la vision d'un tel Orient la heurte, pourquoi les Orientales devraient-elles se cacher ? Expliquez nous Hélène, où vous voyez une cruauté ? Et libidineux chez JEA... Elles ont l'air heureuses non ? Ce qui me choque c'est qu'on veuille cacher ces belles femmes aujourd'hui... Le débat est peut-être tout autre, mais hélas c'est une réalité.
    Oui ces peintures sont peut-être une vision d'Européen mais cela fait du bien !
    Belle fin de dimanche à toutes et tous.

    RépondreSupprimer
  11. Vision peut etre edulcorée de cet Orient mais au moins c'est sensuel,plein de joie de vivre et d'aimer.les voiles transparents sont à tomber.Je ne connaissais pas ce peintre ,je vais me renseigner encore plus,ton article m'a alléchée.

    RépondreSupprimer
  12. Very interesting ! Thanks for sharing. Ag

    RépondreSupprimer
  13. du coup mes ancêtres me manquent ! =)

    RépondreSupprimer

«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard