Adélaïde Salles-Wagner (German, 1825-1890), A lovers' tryst
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Cette après-midi lourde épouse mon attente,
Sa rumeur est le bruit d'un amour contenu,
Mais la marche du temps, désespérément lente,
Se précipitera lorsque nous serons nus.
Un siècle, j'attendrai la seconde où nos corps
Insulterons le ciel de leurs soifs confondues.
Si j'épuise une vie à guetter ta venue,
L'espace d'un baiser me donnera la mort.
François Mauriac (Orages)
A lire ce poème que je découvre, je sens l'amoureux éprouvant réellement les délices et les tortures de l'amour...
RépondreSupprimerUn instant fort... Merci (encooore)
Quel beau poème! Le premier vers est magique...
RépondreSupprimerUn peu fatiguée et pas très assidue à mes ami(e)s ces derniers temps, je viens de découvrir seulement maintenant le nouveau look de ton blog. Ta bannière est absolument magnifique!
RépondreSupprimerQuel beau poéme de Mauriac je ne connaissais pas cet aspect de son oeuvre.
Bien à toi
Quel orage!!! Je ne connaissais pas ce Mauriac-là, comme quoi...
RépondreSupprimerMerci Kenza de ce partage !
Bonne soirée
Il y a dans ce beau poème tant de passion contenue qu'il est difficile de penser que son auteur n'en ait pas éprouver les affres.
RépondreSupprimerTrès beau poème et j'aime beaucoup le tableau et peintre du post précédent, je ne connaissais pas du tout, bonne soirée chère Kenza Martine
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