Henri Rousseau 1844–1910, Forêt tropicale avec singes
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À l'occasion du centenaire de la mort du
à Riehen près de Bâle, Suisse
présente du 2 février au 9 mai 2010
une exposition regroupant 40 oeuvres maîtresses de Rousseau.
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Le Rêve
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La peinture d’Henri Rousseau (1844-1910) a fait fi des frontières établies pour s’engager dans des territoires encore inexplorés. Alors qu’il n’avait fréquenté aucune école d’art, le douanier Rousseau a peint des œuvres éloignées de toute tradition académique, ne consacrant d’abord à son art que ses heures de loisir. Longtemps méconnu en tant que peintre naïf, il s’est imposé tardivement dans les salons parisiens. Ce sont des poètes comme Apollinaire, et des artistes comme Picasso, Léger, Delaunay puis Kandinsky, qui ont été les premiers à reconnaître son importance exceptionnelle.
Cent ans après sa mort, la Fondation Beyeler consacre à ce pionnier de l’art moderne une exposition regroupant une quarantaine de ses chefs-d’œuvre conservés dans des musées prestigieux et de grandes collections particulières d’Europe et d’Amérique. On découvrira les portraits insolites de Rousseau et ses images poétiques de villes et de paysages français, des œuvres dans lesquelles il rend visible la présence du mystère, au sein même du quotidien.
Le sommet de l’exposition est constitué par un important groupe des célèbres tableaux de jungle de Rousseau. Il n’avait jamais vu de forêt vierge, ce qui a permis à son imagination de se déployer d’autant plus librement et dans des couleurs d’autant plus somptueuses, pour donner naissance, dans sa peinture, à une jungle peuplée d’habitants exotiques. Par ses compositions picturales merveilleuses, souvent oniriques, Rousseau incarne la redécouverte de la fantaisie au début de l’époque moderne. Il a ainsi ouvert à l’art la porte de mondes nouveaux, qui ont influencé notamment les cubistes et les surréalistes et continuent à enthousiasmer aujourd’hui les amateurs d’art, petits et grands.
Le commissariat de cette exposition a été assuré par Philippe Büttner en collaboration avec Christopher Green. Le projet a bénéficié du soutien exceptionnel du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie, Paris.
Puis, de Bâle cette exposition prendra le chemin du Musée Guggenheim de Bilbao pour y être présentée du 25 mai au 12 septembre.
Surpris!
La noce Joyeux farceurs
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Je dédie ce post à mon amie Martine
ainsi qu'à mes amis suisses qui se reconnaîtront...
Quelle imagination, et quelle créativité dans ses peintures de jungle ! Vous lui rendez un bel hommage, cela donne envie de partir au musée !
RépondreSupprimerje conseille de visiter cette expo,
RépondreSupprimerj'ai vu ces peintures au grand palais à paris, il y a 2-3 ans..avec émerveillement
Une peinture qui laisse libre cours à l'imaginaire, j'adore ces jungles!
RépondreSupprimerBisous, bisous et très belle semaine
Cette expo inaugurée par notre Ministre de la culture, fut la dernière pour Monsieur Beyeler qui vient de décéder.
RépondreSupprimerIl nous a laissé une fondation magnifique .
@ L'autre je
RépondreSupprimerMerci pour votre visite et pour le gentil commentaire!
@ Elfi Cella
Je n'ai malheureusement pas vu l'exposition à Paris.
J'étais en Suisse à Pâques l'année dernière, j’ai vu la magnifique exposition Van Gogh, mais je ne pense pas y retourner d'ici la fin de cette exposition. Ce sera pour une autre fois, je ne désespère pas...
@ Karine
Et quel imaginaire... J'adore également ses jungles, ses animaux et ses couleurs...
Bisous, bisous
@ Double je
Oui, c'est une bien triste nouvelle. Elle est annoncée en première page du site de la fondation.
Quel beau billet encore très bien documenté, tu nous fais voyager avec beaucoup de plaisir...
RépondreSupprimerUn très bel hommage à Rousseau dont le thème exotique nous fait toujours autant rêver! J'espère que tu as passé un bon week-end sans trop de tempête!
Je me réjouis d'aller la voir, pas encore eu le temps, Beyeler qui vient de mourir a encore pu être présent à l'inauguration, merci de m'avoir dédié ce post, cela me fait très plaisir car j'adore les peintures de Rousseau, je t'embrasse, Martine
RépondreSupprimerJe suis née près de la ville où il est né. Mon lycée portait son nom.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup depuis cette époque.
Le château de Laval possède des oeuvres que je n'ai pas encore fais découvrir à Inès.
A chaque passage en Mayenne, j'y pense. Je trouve que ce peintre est vraiment chouette à faire découvrir aux enfants.
Je trouve la phrase de Cocteau très juste.
Merci pour ce moment.
Bises
Sophie
Encore une raison de trouver que je vis au bout du monde, malgré ma reproduction du « Rêve » sur mes murs depuis un quart de siècle...
RépondreSupprimerDans ses entretiens avec Christophe Mory ("Ernst Beyeler, la passion de l’art", Gallimard), il parle du sens de l’art et de son intérêt pour la nature : "L’art est une harmonie parallèle à la nature" disait Cézanne qui, en matière d’art, a tout réinventé, pour ne pas dire "réenchanté". Hommes d’art, nous avons un devoir devant notre source. Il en va de la beauté primitive et de l’équilibre de notre planète. Lorsque je vois des visiteurs quittant la Fondation, tout réjouis de ce qu’ils ont vu, je me dis que si nous parvenons à sensibiliser les êtres, d’une part, à empêcher la destruction, d’autre part, nous aurons fait notre devoir; celui de chercher à préserver la source de d’inspiration. Et peut-être, à éviter la lente descente vers un monde où l’art n’existerait plus, celui d’une humanité déshumanisée, d’une nature dénaturée. Tant que nous y croyons, nous le voudrons, et alors peut-être, aurons-nous réussi, un tant soit peu, à transmettre ce qui nous a inspirés et qui a si bien réussi. Quoi ? La beauté ? Non. L’harmonie ? Non. La fraîcheur ? Peut-être."
RépondreSupprimerUn passage de l'excellent article de Guy Duplat à lire sur http://www.lalibre.be/culture/arts-visuels/article/566179/beyeler-l-il-absolu.html
Bonjour Kenza,
RépondreSupprimerJe te recommande l'écoute de cette chronique diffusée sur la Radio Suisse Romande, à propos de l'exposition du Douanier Rousseau :
http://www.rsr.ch/espace-2/dare-dare/selectedDate/24/2/2010#20100224-henri-rousseau-a-la-fondation-beyeler