Pierre-Auguste Cot 1837-1883, Printemps
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Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout
Contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigtMais les enfants qui s'aiment
Ne sont là pour personne
Et c'est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage, leur mépris, leurs rires et leur envie
Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour
Jacques Prévert
oh! c'est l'un de mes poèmes favoris! Merci Kenzita. Toujours ce même touché si sensible...
RépondreSupprimertout est merveilleux, les deux oeuvres !!!
RépondreSupprimerJ'aimerais savoir quel est ton fil d'Ariane pour trouver toujours d'aussi jolis billets, quelle sensibilité, un petit ange qui envoie toujours une flèche qui touche le coeur !
bisous et bonne soirée
Danielle
Encore une superbe harmonie "Kensacienne" entre le tableau et le beau poême de Prévert!
RépondreSupprimerUn régal, bonne soirée!
Touts ces vers et paroles de Prévert sont dans mon coeur depuis de nombreuses années. Merci de les citer.
RépondreSupprimerTrès belle, j adore Prévert. L image est aussi jolie.
RépondreSupprimerFelices Pascuas!
bisous
Comme c'est joli!!!!!! j'aime tant ce poème... Et le tableau est ravissant :)))))))))
RépondreSupprimerBisous, bisous
le plaisir est pour moi, Kenza! Merci pour la visite (mon français est très approximatif .... je l'espère compréhensible)
RépondreSupprimerCe soir, les aboiements des chiens
Franchit lampes suspendues
Il atteint le silence
Il n'y a personne sur la route
Seule cette aboiements insistants
Des pensées parasites qui va
Parmi les brumes nocturnes
Et les pièces vides.
Je suppose que les jardins d'agrumes
Et oasis dans le sillage mer Ionienne.
Le vent aurait ouvert le ciel
Et dis aux étoiles
Tandis que vous, Bretonne
mouette volant
Gauguin Tahiti
Collect rêves innocents.