Bartholomäus Spranger (1546–1611), Venus und Adonis
***
Le corps nu d'Europé, qui jette son bras blanc
Au cou nerveux du Dieu frissonnant dans la vague.
Il tourne lentement vers elle son oeil vague ;Elle, laisse traîner sa pâle joue en fleur,
Au front de Zeus ; ses yeux sont fermés ; elle meurt
Dans un divin baiser...
Arthur Rimbaud
Extrait de Soleil et chair
Une fois de plus, texte et illustration s'accordent à merveille.
RépondreSupprimerBeau et triste destin, quoique...mourir d'un baiser divin est un doux châtiment.
Bonjour! Bonjour!
RépondreSupprimerMagnifique ma chère Kenza!
On se voit bientôt?
Bises à tous.
J'adore le maniérisme de la Prague "magique" de Rodolphe II. C'est d'une sensualité très cérébrale mais oh combien raffinée... superbe tableau.
RépondreSupprimerBonne journée...
J'aime beaucoup le chien qui a ce regard courroucé ! On dirait les yeux d'un humain en colère ...
RépondreSupprimerIl y a d'étranges regards dans ce tableau.
RépondreSupprimerj´ai aimé la peinture, je ne la conaissais pas.
RépondreSupprimerLa magie de Rimbaud !
RépondreSupprimerDe tous ses poèmes , celui qui me trouble encore , après l'avoir lu tant de fois , c'est : Marine .
"Les chars d'argent et de cuivre
les proues d'acier et d'argent
Battent l'écume,
Soulèvent les souches des ronces
Les courants de la lande,
Et les ornières immenses du reflux,
Filent perpendiculairement vers l'est ,
Vers les piliers de la forêt ,
Vers les fûts de la jetée,
Dont l'angle est heurté
par des tourbillons
de lumière . "
Le petit ange a l'air très maléfique.
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