Fernand Cormon (1845-1924), Femme au Narguile
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Oh ! peindre tes cheveux du bleu de la fumée, Ta peau dorée et d'un ton tel qu'on croit voir presque
Une rose brûlée ! et ta chair embaumée,
Dans des grands linges d'ange, ainsi qu'en une fresque,
Qui font plus brun ton corps gras et fin de mauresque,
Qui fait plus blanc ton linge et ses neiges d'almée,
Ton front, tes yeux, ton nez et ta lèvre pâmée
Toute rouge, et tes cils de femme barbaresque !
Te peindre en ton divan et tenant ton chibouk,
Parmi tes tapis turcs, près du profil de bouc
De ton esclave aux yeux voluptueux, et qui,
Chargé de t'acheter le musc et le santal,
Met sur un meuble bas ta carafe en cristal
Où se trouve le flot brumeux de l'araki.
Germain Nouveau
Maravilloso, querida Kenza.
RépondreSupprimerBesos.
Jusqu'aux extrémités des cheveux et de la palette, ces vers résonnent encore.
RépondreSupprimerQuelle pose spectaculaire! Merci aussi pour le poème.
RépondreSupprimerOh magnifique! Et la peinture tellement appropriée. Mille bises ma belle et un petit poème de Hafiz le tendre pour toi...
RépondreSupprimerElle plane!!!!!
RépondreSupprimerConcordance parfaite des deux arts!
La femme est tres captivent; comme autres femmes qui sont peint par Cormon. Est elle envitant ou dangereux? Elle donne le frison et on ne peut pas dire que cette femme énigmatique pense. Ainsi elle peut moderer beaucoup de poesi.
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