Henner Jean Jacques (1829-1905) La Fée aux rochers-Nymphe debout, de dos se mirant dans l'eau
(C) RMN / Michèle Bellot / Gérard Blot.Paris, musée Jean-Jacques Henner
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Étends tes mains en mes frissons,
C'est ma robe de moire,
C'est ma robe de myrrhe,De nard et de benjoin ;
Tout mon corps en fut oint,
Mes hanches en fléchirent.
Ce qui m'enveloppe encor
Ce sont mes cheveux d'or ;
C'est le soleil où je suis venue,
C'est le soleil où je fus nue.
Charles Van Lerberghe (Poèmes posthumes)
Belle association ! merci
RépondreSupprimerabsolument magnifique !!
RépondreSupprimerLa peinture est très floue ... et c'est comme un reflet.
RépondreSupprimerLa poésie m'apprend des mots ...
Merci Kenza !
de très jolis mots pour un bien joli tableau. Je ne connais pas ce peintre, c'est beau ce qu'il faisait. J'aime beaucoup les couleurs, ce côté un peu flou, ça apporte une touche de rêve, de mystère.
RépondreSupprimerC'est très beau, oui ! Même si ... la représentation féminine si classique, très floue, m'agace un peu ! L'association est en effet parfaite. Merci pour ce beau moment.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout, ni le peintre ni le poète. Merci. C'est très beau!
RépondreSupprimerSoleil tu n'as pas ton pareil pour envelopper les filles aux cheveux d'or qui se mirent dans l'eau des bassins ou des fontaines...
RépondreSupprimerSinon je t'aurais dis aussi "belle association, tu choisis!!!
J'aime ce qui émerge, ce qui nait de la brume... Très belle toile et très beaux vers. Douce journée Kenza.
RépondreSupprimerBisous bisous brigitte
l'art du poète, l'art du peintre unis pour le meilleur!
RépondreSupprimerBonjour Kenza,
RépondreSupprimerj'étais déjà venue me promener sur ton blog, car il a fasciné Nicole, et je le trouve très "hors du temps" et "voyageant".
Ta visite était sympathique, merci de ta curiosité. Que nos blogs prospèrent, allument une étincelle dans les yeux de ceux qui nous lisent, et ce sera une année gratifiante. Ajoutons un peu de paix dans le monde pour que l'on puisse se remettre à croire en l'humanité.
Tu te demandes sûrement pourquoi j'ai choisi un post de novembre ?
C'est que je suis tombée sur toi par hasard.
J'aime ce peintre, maestro del sfumato. Je recherchais un tableau précis.
Le tien est différent, mais
ta reproduction était belle.
J'aime aller où mes pas me mènent, et ce hasard me plait.
Voilà.
A bientôt pour un thé..., au jasmin peut-être.
Anne