François Boucher (1703–1770), Putti with Birds
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Les souvenirs, ce sont les chambres sans serrures,
Des chambres vides où l'on n'ose plus entrer,
Parce que de vieux parents jadis y moururent. On vit dans la maison où sont ces chambres closes.
On sait qu'elles sont là comme à leur habitude,
Et c'est la chambre bleue, et c'est la chambre rose...
La maison se remplit ainsi de solitude,
Et l'on y continue à vivre en souriant...
Henry Bataille
François boucher, j'adore ce peintre ! Je l'ai découvert il y a peu de temps et j'ai bien envie de faire un billet sur lui.
RépondreSupprimerJoli texte, un peu mélancolique mais tellement vrai en même temps.
c'est beau... c'est triste...
RépondreSupprimerGrosses bises! --je te dois un looong mail j'ai l'impression que les journées ont moins de 24 heures ici ou c'est peut-être Petit Caramel qui prend plus de temps... encore des bises...
Une jolie façon de méditier sur les souvenirs... mes souvenirs. Soupir.
RépondreSupprimerUn poète inconnu, j'adore ça, et puis les Putti et autres angelots de Boucher me font toujours sourire, on nage dans le charnu, le joufflu, tient on les embrasserait !!
RépondreSupprimerMagnifique texte de Bataille choisi par toi aujourd'hui... je partage ce sentiment de solitude et de mélancolie des maisons trop "habitées" jadis... mais j'aime aussi la gaieté du souvenir vibrant qui jaillit comme une cascade au détour d'un ruban, d'un parfum, d'une lumière pâle au travers d'une fenêtre et qui tout à coup nous transporte ailleurs, auprès de ceux qu'on a aimé... Saudade...
RépondreSupprimerBisous bisous ma chère Kenza !
Et François Boucher : un pur bonheur !
J'adore les maisons de famille et même quand elles gardent le souvenir des personnes disparues...
RépondreSupprimerJe te souhaite un agréable mois de novembre!
Beau et nostalgique...Si joliment dit et illustré à la perfection, un sourire à la vie!
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