Désir et peinture, Martine Lacas
Qu'elles soient plaisantes, édifiantes, émouvantes, troublantes ou inquiétantes, qu'elles soient profanes ou religieuses, soixante-douze œuvres peintes entre le XVIe et le XIXe siècles sont ici observées de près pour tenter de découvrir comment et pourquoi la peinture à partir de la fin du XVe siècle, entretient manifestement un lien si étroit avec le désir, comment et pourquoi le désir devient un sujet, voire une structure, en peinture. Du désir et de son objet représentés au désir du spectateur sollicité et mis en scène par l’œuvre, du désir de l'artiste lui-même au désir de savoir ce qu'il en est du désir de peindre et du désir « tout simplement » : au gré de cette enquête qui puise également à des sources littéraires et philosophiques, c'est une histoire critique de l'art pictural qui progressivement se trace. Mais c'est aussi une histoire du spectateur, l'histoire possible d’un individu qui cherche à savoir pourquoi il est attiré par certaines œuvres et non par d’autres, pourquoi la mémoire plus exacte qu'il conserve de certaines d'entres elles se double du désir de les revoir, et cela même quand il les a déjà revues plusieurs fois. Une histoire d'amour et de désir pour la peinture. Seuil
Jean-Léon Gérôme, Pygmalion et Galatée, 1890
Le Titien, La Vénus d’Urbin, 1538
Le Caravage, Saint Jean-Baptiste Baptiste au bélier, vers 1600
Jean-Honoré Fragonard, Le verrou, vers 1784
Bonjour Kenza,
RépondreSupprimerAh ! Je suis très heureuse que tu parles de ce livre ! J'ai vu la pub hier, et me demandais justement si le coût en valait la peine (ce qui n'est pas toujours le cas avec les « beaux livres »). Ton résumé m'a ravie et convaincue ! Merci ! Je profite également de l'occasion pour te souhaiter un très joyeux temps des Fêtes et beaucoup de bonheur !
Livre que j'avais repéré, je pense qu'il sera sur ma liste de Noël.
RépondreSupprimerTu as déjà pu le feuilleter ?
ne pas périr en un désert où les désirs et les plaisirs ne seraient que des mirages...
RépondreSupprimerJoli thème extensible que celui du désir. Attirance entre les gens, attirance entre les objets et les gens, attirance entre les oeuvres d'art et les spectateurs touchés au plus profond de leur être.
RépondreSupprimerUn langage non verbal et pas seulement corporel, une sorte de communion où le temps n'a pas d'importance. Seuls les regards importent.
Allez, une petite citation en passant, ça ne fait pas de mal:
RépondreSupprimer"Le désir de l'homme trouve son sens dans le désir de l'autre." .Jacques Lacan .
Magnifiques toiles,et... bonne journée.
À plus .
Kenza, tu trouves toujours des belles peintures à nous montrer. Je les avais vues, mais les revoir me fait sourire: que c'est beau!
RépondreSupprimerCaravagio! encore et toujours...
RépondreSupprimerPère Noël si tu lis Kenza... qui j'espère aura de nouveaux beaux livre pour nous en parler... Et si tu peux rajouter celui-ci sur ma liste...
RépondreSupprimer;)
Un livre qui semble être du plus haut intérêt. Merci bien pour l'info !
RépondreSupprimerLe désir a conduit à des grands peintures au fil du temps.
RépondreSupprimerUn saludo amiga Kenza.
Un livre qui me tente bien !
RépondreSupprimerBeau choix de peintures !
Beau ... EB
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